KANGHIS
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 Sunset à la capitale

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Dr3am

Dr3am


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MessageSujet: Sunset à la capitale   Sunset à la capitale Icon_minitimeJeu 19 Juin - 20:45

Je m'en rappelle, c'était un jour de plus dans ma vie, une heure de plus où je cherchais de quoi me divertir à travers la ville. Les gens me regardaient, avaient peur, pas moi. Je les regardais tous, comme une fourmillière qui grouillait sous mes yeux. Personne sur mon trottoir, j'étais comme roi. Aucune police, personne pour m'arrêter et je les voyais, tous, ces humains. Aucun n'a eu le courage de me défier du regard pourtant, je savais qu'ils éprouvaient une sorte de dégout pour moi qui, sans aucune gène, me baladait à travers la capitale avec ma fourure sombre que le soleil cuisait. J'avais chaud, ça me donnait soif, l'envie de sang se faisait pressante. J'ai entendu dire que pas loin d'ici, il y avait un batiment où l'on torturait les gens. Le fait de m'en savoir proche et assoifé mettait tous mes sens en alertes et mon excitation au maximum. Au fur et à mesure que je m'en rapprochait, l'odeur de la mort se faisait ressentir et me donnait des frissons. Mais quelque chose m'a fait sortir de tout ça, en un instant. J'ai vu, pas loin de l'entrée, une petite fille. Elle me dévisageait. D'habitude, je l'aurai volontier remise à sa place, mais, pas là. Elle avait des draps déchirés sur elle et ne ressemblait à aucun de ses humains que j'aime tant torturé. Elle était seule, abandonnée, avait des marques de blessures. Quelqu'un était passé avant moi. Je suis resté quelques secondes à la regardé en oubliant ma raison de vivre, la torture. Cette petite avait fait naitre un sentiment nouveau en moi, la pitié. Ensuite, une voiture passa devant elle et elle disparu. J'étais troublé par cet échange de regard mais très vite, dès son absence, l'odeur de la mort faisait frétiller mes crocs. J'étais proche d'assouvir mes pulsions, j'en étais conscient.
Je vis l'entrée ideuse du batiment, aucune aux alentours, seulement des cris, seulement la mort. J'y ai franchit les portes. C'était un royaume frois, sans lumière ou presque. Le soleil n'éclaire aucune fenêtre, l'endroit est comme oublié de la terre. La fontaine qui casse le silence à travers les hurlements de souffrances est sombres et a l'odeur du sang. Les rares personnes présentent sont repliées sur elles-même dans des sortes de cage. Elles ont peur, elles ont froid. Leur draps sont humide, ainsi que les cheveux. Ils tremblent, tremblent de peur. Ils savent qu'on va venir les chercher, que ce n'est qu'une question de temps. Il ne me regarde même pas, il aspire juste à fixer le sol en murmurant quelques mots que je suis incapable de comprendre. Je me sents enfin dans mon élément. Là où règne terreur et obscurité. C'était comme l'enfer sur terre pour les humains, le paradis pour moi. L'odeur, cette odeur innoubliable que j'en ai encore des frissons. L'endroit était parfumé de dégout et de mort. Un parfum que l'on ne retrouve que là. Je vois les escaliers, j'hésite à y monter, pourtant, j'y vais quand même. A l'étage, quand j'y étais arrivé, tous mes sens étaient en éveil, je voyais rouge, je perdais le contrôle. Des dizaines de corps frais qui tremblait, qu'on avait pas encore eu le temps d'achever. Ils étaient faibles, à point pour moi. Je n'ai pas hésité, comme entrainé dans une rage folle, je me suis attaqué à un jeune homme. Il était le moins faible de tous. J'ai sauté dessus et j'ai commencé à lentement, planter mes griffes dans son corps, lui, n'avait plus la force de résister, de se défendre. J'en dessinais une ligne, puis deux, puis trois, je ne m'arrêtais plus. Tout ce sang me rendait fous, il n'avait même plus la force d'hurler à la fin, ni même de bouger un seul membre. Je m'en réjouissait, je voyais dans ses yeux qu'il abandonnait, qu'il savait qu'il alalit mourir, qu'il n'avait plus aucune force. Mais je ne lui ai pas donné le coup de grâce, je me suis attaqué à une femme. Je lui ai enlevé son drap, elle étais belle mais triste à voir. Là, encore une fois, j'ai planté une griffe que j'ai lentement fais glissé le long de son dos mais ça ne me satisfaisait pas assez. Il n'hurlait pas encore, elle résistait. Alors, j'ai commencé, j'en suis devenu fous, elle était parfaite. Elle allait me résister, ça devait être un magnifique combat. J'ai commencé, je l'ai regardé droit dans les yeux et je l'ai vue avoir peur. J'ai vu qu'elle allait succomber, qu'elle ne me résisterait pas longtemps. Je l'ai soulevée en prenant soin de la tenir par la peau et je l'ai lachée par terre, elle pleurait. C'est là que j'ai commencé à, tout doucement lui arracher des morceau de peau. J'aimais l'entendre hurler, elle m'excitait par dessus tout. J'ai eu une pulsion sexuelle à laquelle j'ai succombé. Ca m'avait épuisé mais le fait de la voir par terre, honteuse, et de lire dans ses yeux qu'elle était à bout m'a stoppé. Je l'ai gardée en vie, elle et l'homme d'avant. Les 5 autres personnes, non. Je l'ai ai chacune torturée, puis assassinée quand je savais que j'avais gagné, qu'elle abandonnaient. Oh, j'aimait par dessus tout lire dans les yeux de ma victime baignant dans son sang et dans ses larmes qu'elle s'avoue vaincue et qu'elle voit alors la mort comme un soulagement que je leur apportait la plupart du temps. Aux deux personnes qui restaient, je n'ai plus rien fait. Je suis repartis, j'en avais eu assez pour aujourd'hui. Mais qu'est ce que j'ai aimé être témoin de la faiblesse de l'homme !
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