Aujourd'hui, il faisait frais, un temps à aller se balader. Pas pour torturé aujourd'hui, non, la veille à la capitale m'avait largement 'rassasié' pour quelques heures. Cependant, il est vrai que je n'avais pas mangé. Les corps qui résidaient là-bas écoueraient mon estomac et je n'ai pas cherché, je suis rentré chez moi, dans les bois. Je n'avais pas faim, mais j'était obligé de manger. C'est pourquoi je suis sorti de mes bois, je me suis dirigé à nouveau vers la capitale. Mais l'odeur des morts du batiments ne me faisait guerre envie, je voulais aller ailleurs. Il parait que la capitale est séparée en deux, qu'il y a un 'beau' côté et l'autre. J'avais visité l'un hier en ne faisant pas attention à l'autre, pourquoi pas aujourd'hui. Il est possible que là, je trouves des personnes qui me feraient envie. Que la chair nue et sanglante me donnerait faim. Enfin, je m'y étais résolu, c'est là que j'irai déjeuner.
Pendant que je marchais, il y avait là, un jeune homme, assis par terre avec son épée. Bien sûr, il n'a pas osé relevé la tête. J'en aurai bien fait mon déjeuner mais il avait quelques marques de tortures sur ces bras (ou alors, il est tombé mais c'est impossible, les marques ne seraient pas aussi bien dessinée). En résumé, non, il ne m'a pas inspiré envie ni pitié comme la petite fille d'hier. C'était de l'indifférence pure et simple. Il n'osait me défier du regard, ça me suffisait.
J'ai continué ma route. Je suis arrivé dans un quartier riche, avec seulement quelques personnes dans les rues. La plupart étaient des filles en tenues provocantes. L'homme les regardait perversement, excité par une envie que je connaissais. Mais apparement, il n'y avait que les hommes qui les désiraient. Je n'en avait aucune envie, mais pas pour torturé ou pour avaler. Elles avaient des couleurs sombres qui ruisselaient le long de leurs visages. Ca leur donnait un aspect cruel, voir sadique je l'avoue surtout avec leur sourire au bout des lèvres. Mais elles ne me faisaient pas envie. J'ignorais ce que j'avais depuis la nuit de torture dans ce batiment, mais quelque chose en moi avait changé. Plus de faim véritable, plus d'envie de dominer ni de torturer ...